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sur la double réfraction.

D’ailleurs, il résulte de la nature du mouvement vibratoire primitif d’où proviennent tous ces centres d’ébranlement, et dont ils doivent nécessairement répéter les oscillations, que les ondes élémentaires qu’ils enverront en apporteront alternativement des vitesses absolues négatives et positives, qui seront pareilles quant à la grandeur, et ne différeront que par le signe : il en sera de même des forces accélératrices résultant des déplacements relatifs des molécules, qui seront égales et de signes contraires pour les deux mouvements opposés de l’onde primitive : or cette égalité entre les quantités positives et négatives contenues dans chaque ondulation complète, suffit pour que deux systèmes qui diffèrent dans leur marche d’une demi- ondulation se détruisent mutuellement quand ils ont d’ailleurs la même intensité. Ainsi tous les rayons sensiblement inclinés sur se détruiront mutuellement, et il n’y aura que ceux qui lui sont presque parallèles qui concourront efficacement à la formation du système d’ondes résultant. On pourra donc les considérer dans le calcul comme ayant des intensités égales, et intégrer entre et suivant les deux dimensions, en employant les formules que j’ai données dans mon Mémoire sur la diffraction. Mais, sans recourir à ces formules, il est évident d’avance que si l’intensité de l’onde incidente est la même dans toutes ses parties, les éléments de l’intégration


    que pour l’étendue des parties de qui les envoient, en remarquant que les rayons de deux parties consécutives différant seulement en intensité d’une quantité infiniment petite du premier ordre, l’intensité des rayons d’une partie intermédiaire ne diffère que d’un infiniment petit du deuxième ordre de la moyenne entre les intensités des rayons des deux parties contiguës.