des plans nodaux ; en effet atteint son maximum quand est égal à un nombre impair de fois
La formule ci-dessus peut servir également à représenter les déplacements moléculaires, en changeant seulement en ou, en elle devient alors
Si l’on prend pour l’ordonnée qui répond à l’abscisse on voit que la courbe représentée par cette équation coupe toujours l’axe des aux mêmes points, à tous les instants que ce sont les points pour lesquels etc. Les plus grands écarts des molécules ou les plus grandes valeurs de correspondent au contraire aux valeurs de qui contiennent un nombre impair de fois Lorsque l’on considère maintenant les changements due la courbe éprouve d’un moment à l’autre, en raison des différentes valeurs du temps on voit que les ordonnées conservent toujours le même rapport entre elles, comme dans les oscillations d’une corde vibrante ; et la formule précédente montre que les vitesses dont les molécules sont animées à chaque instant suivent aussi la même loi que celles des éléments d’une corde vibrante. On peut donc assimiler chaque partie du milieu comprise entre deux plans nodaux consécutifs ; à un assemblage de cordes vibrantes perpendiculaires à ces plans et qui leur seraient attachées par leurs extrémités ; la tension de ces cordes produirait le même effet que l’élasticité du milieu, puisque, comme celle-ci, elle tendrait sans cesse à redresser les lignes droites devenues courbes par les petits déplacements des molécules perpendiculaires à ces