Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/311

Cette page a été validée par deux contributeurs.
81
sur la double réfraction.

mière envoyée en sera très-petite, comme on le sait par expérience, et comme on le conclut aisément de la théorie de la diffraction. Si donc l’angle est un peu grand, le point sera presque en repos, tandis que le point et tout le reste de l’onde éprouveront des oscillations sensibles suivant le plan Il semblerait qu’il doit en résulter des condensations et des dilatations alternatives de l’éther entre et mais remarquons d’abord qu’au même instant où la face ce du petit parallélipipède est poussée vers par la demi-ondulation dont le milieu répond à les faces homologues des deux parallélipipèdes contigus s’éloignent de par les mouvements contraires des deux demiondulations dont les milieux répondent aux lignes en sorte que tandis que le volume de diminue, ceux des deux parallélipipèdes semblables, entre lesquels il est situé augmentent de la même quantité, et ainsi de suite dans la direction Si donc l’éther résiste beaucoup à la compression, il est possible que l’équilibre de tension se rétablisse continuellement, et presque instantanément entre les éléments voisins, parallèlement à D’ailleurs, les points qui restent immobiles pendant les oscillations des extrémités des ondes, sont assez éloignés de pour que les déplacements moléculaires occasionnés par ces oscillations, diminuent très-lentement jusqu’aux points qu’on peut regarder comme immobiles ; en sorte que les condensations et les dilatations des tranches consécutives seraient presque insensibles, lors même que l’équilibre de pression ne se rétablirait pas rapidement d’une tranche à l’autre.