miers et les plus beaux modèles des ouvrages publics, et son exemple a été utile à toutes les nations. Tout concourt aujourd’hui à lui rappeler ces grands souvenirs. Des projets très-importants ont été présentés, jugés et exécutés, par un corps de savants ingénieurs connus et admirés de l’Europe entière.
L’esprit d’association, principe fécond de prospérité intérieure, s’établit enfin parmi nous ; il se développe et s’anime. Uni à l’action administrative, il fonde un système de canaux qui s’étend à tout le territoire de la France, pour y répandre les richesses de l’agriculture et du commerce. Chaque jour ce principe suggère de nouvelles entreprises. Il a rapidement accompli dans la capitale des projets de canaux depuis long-temps conçus, et qui donnent à son commerce une voie nouvelle et facile.
Il offre l’heureux et utile emploi des chemins de fer, qui favorise et multiplie les transports, augmente la vitesse, en épargnant la dépense et la force.
Il établit des ponts ingénieusement suspendus, constructions savantes et hardies, principalement destinées à franchir de très-grands espaces, au-dessus des eaux, ou dans les vallées profondes, et dont les États américains et l’Angleterre ont retiré les premiers avantages.
Bordeaux a vu s’élever en peu d’années un des
