agissant dans les sens et et pour la seconde deux composantes agissant dans les sens et On voit que dans le plan les deux composantes définitives agissent dans le même sens et s’ajoutent ; tandis qu’elles agissent en sens opposés dans le plan et doivent être, en conséquence, affectées de signes contraires ; ce qui justifie la règle que nous avions énoncée. Car ce que nous venons de dire s’applique également à tous les points pris sur le rayon projeté en et par conséquent au coefficient constant qui multiplie toutes les vitesses absolues de chaque système d’ondes. Cette loi, dont l’énoncé a pu paraître compliqué au premier abord, n’est au fond, comme on voit, qu’une conséquence très-simple de la décomposition des forces[1].
Les principes de l’interférence des rayons polarisés que nous venons d’établir suffisent pour l’explication et le calcul
- ↑ Je crois inutile de donner ici l’explication de la quatrième loi de l’interférence des rayons polarisés, qui est une conséquence de celle-ci, comme je l’ai montré dans la note jointe au rapport de M. Arago, page 104 du tome XVII des Annales de chimie et de physique : cette loi consiste en ce que les rayons qui ont été polarisés à angle droit et sont ramenés ensuite à un même plan de polarisation, ne peuvent présenter des phénomènes d’interférence qu’autant que le faisceau primitif a reçu une polarisation préalable. Ce n’est pas qu’ils n’exercent nécessairement une influence mutuelle les uns sur les autres dès qu’une fois leurs mouvements vibratoires sont ramenés à une direction commune ; mais la lumière qui n’a reçu aucune polarisation préalable, et qu’on peut considérer comme la réunion d’une infinité de systèmes d’ondes polarisés dans tous les sens, lorsqu’on l’analyse avec un rhomboïde de spath calcaire après son passage au travers d’une lame cristallisée, produit à-la-fois dans chacune des deux images des effets opposés qui se masquent mutuellement, ainsi qu’il est aisé de le conclure de la loi que nous venons d’expliquer.