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histoire de l’académie,

de cette immensité des régions célestes, dont le soleil et les planètes qui l’environnent n’occupent pour ainsi dire qu’un seul point.

Parmi les recherches qui intéressent le plus la philosophie naturelle, on doit remarquer celles qui ont pour objet l’observation des étoiles multiples, celle des mouvements propres des astres, et la description physique des cieux. Cet ordre de questions appartient aux études cosmologiques. M. South, qui consacre aux sciences ses talents et sa fortune, son ami M. John Herschell, digne d’un aussi grand nom, et M. Struve, astronome distingué de Dorpat, ont déja recueilli une multitude d’observations précieuses, propres à développer cette branche si curieuse, et encore nouvelle, de l’astronomie physique. L’observatoire de France a eu principalement en vue ce genre de recherches, en ordonnant la construction de l’équatorial dont nous avons parlé.

Je regrette de ne pouvoir citer ici les savantes productions de M. Bessel, et celles de plusieurs astronomes et géomètres illustres, dont les ouvrages perfectionnent ou éclairent le domaine des sciences. La nature même et la diversité de ces travaux m’obligent d’en omettre l’énumération.


On a continué l’étude des théories mécaniques.