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partie mathématique.

auteur, et notre Académie des Sciences, dont il est correspondant.

Nous venons d’être informés que M. Wedel, officier de la marine anglaise, a pénétré dans la région polaire de l’Océan méridional, au-delà du terme où s’étaient arrêtés les navigateurs précédents. Il s’est avancé jusqu’à 15° trois quarts du pôle, au sud des îles du Nouveau-Schetland ; et ce qui est remarquable, il y a trouvé une mer ouverte et entièrement libre de glace.

Je ne rappellerai point les expéditions récentes qui ont pour objet d’explorer les mers boréales voisines du pôle ; elles ont procuré de nombreuses observations sur le magnétisme terrestre, sur les faits météorologiques, sur la longueur du pendule. Ces entreprises extraordinaires, qui attestent les progrès de la navigation et de tous les arts, ont attiré l’attention du monde entier ; les sciences. en perpétueront le souvenir.

La question de la parallaxe des étoiles fixes, qui est celle de leur distance à la terre, est agitée entre deux savants astronomes, MM. Pond et Brinkley. Depuis. l’origine de la philosophie, l’étendue de l’univers a été jugée d’autant plus grande, que les observations ont été faites avec plus de soin. La discussion même dont nous parlons est une preuve irrécusable