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hauteur d’eau qu’il aurait acquise subsidiairement : la quantité change de signe dans cette hypothèse, et l’équation

apprend que la chute de l’écluse qui termine le bief peut devenir d’autant plus forte, que le volume d’eau introduit dans le bief devient lui-même plus grand.

(27) Ce bief, alimenté subsidiairement, peut être à son tour considéré comme le point culminant d’un nouveau canal auquel s’appliquera sans restriction tout ce que nous avons dit jusqu’ici ; il en sera de même après une seconde prise d’eau, après une troisième, et nous nous trouvons ramenés ici aux propositions énoncées dans notre premier Mémoire.

(28) Si, dans l’équation générale

on suppose nuls les exhaussements de tous les biefs à l’exception de l’exhaussement du bief culminant, elle se réduira à celle-ci :

laquelle convient au cas où chaque bief intermédiaire gagnant d’un côté précisément ce qu’il perd de l’autre, le volume d’eau puisé dans le réservoir inférieur ne contribue qu’à l’exhaussement du bief culminant.

Substituant dans cette équation, à la place de sa valeur