férieurs, en sorte qu’on peut croire que les autres parties de l’organe ne servent qu’à donner à ce sens les divers degrés de perfection qui caractérisent les classes plus élevées.
M. Portal a consigné, dans un ouvrage ex-professo sur l’hydropisie, en 2 vol. in-8o, les résultats de sa longue pratique et de ses observations cliniques et anatomiques. Il y rejette bien loin ces méthodes curatives qui prétendent traiter par des moyens semblables une affection qui peut être due à des causes non-seulement très-diverses, mais souvent entièrement opposées. L’analyse de ces diverses causes, les signes auxquels on peut les reconnaître, les remèdes qu’elles réclament, sont exposés dans son livre avec autant d’ordre que de clarté, et la doctrine y est sans cesse appuyée sur les faits. Après une histoire étendue de l’hydropisie générale, l’auteur passe aux hydropisies particulières, qu’il considère successivement d’après les organes qu’elles affectent ou les cavités qu’elles remplissent, depuis l’hydrocéphale, l’hydrothorax et l’ascite, jusqu’à celles de chaque viscère et à celles des articulations.
Ce travail, fait en conscience, et par un médecin dont la sagacité et la justesse des aperçus ne sont pas moins célèbres que sa carrière a été heureuse, ne pouvait qu’être accueilli avec reconnaissance par ses jeunes émules.
Les médecins ne cessent pas de s’occuper de la fièvre jaune.
M. Audouart, l’un de ceux qui ont mis tant de courage à aller l’observer et la soigner à Barcelonne, a imaginé sur son origine une hypothèse toute nouvelle. Il croit que les navires