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partie physique.

La cinquième vertèbre se nomme quadri-jumale, parce qu’elle est proprement, selon l’auteur, l’étui des tubercules du même nom ; elle se forme des interpariétaux qu’il regarde comme les segments supérieurs de l’occipital supérieur, des temporaux écailleux, du corps du sphénoïde postérieur, des grandes ailes. du sphénoïde, et des petites nommées aussi ailes d’ingrassias.

La sixième est la vertèbre auriculaire ; le segment antérieur ou temporal du rocher, son segment postérieur ou occipital, en forment les pièces paires supérieures. Un segment antérieur que l’auteur admet dans le basilaire est sa pièce impaire. Le segment antérieur du cadre du tympan et la grosse tubérosité sont ses pièces paires inférieures.

Il reste la septième ou la cérébelleuse ; les segments postérieurs de l’occipital supérieur, les occipitaux latéraux, forment son anneau supérieur ; le segment postérieur du basilaire est son cycléal ou sa pièce impaire ; enfin l’auteur lui trouve ses pièces paires inférieures c’est-à.dire ses paraaux et ses cataaux, les premiers dans les marteaux, les seconds dans l’ensemble de l’enclume et de l’étrier.

Indépendamment de cet appareil qui constitue la tête supérieure, il y a de chaque côté sept os dans la mâchoire inférieure, ce qui en ajoute quatorze à la totalité de ceux dont se compose la tête. Ces sept paires d’os sont comme des parties supplémentaires des sept vertèbres de la tête ; elles s’y rapportent comme les pièces du sternum se rapportent au système vertébral du thorax, et celles de l’appareil hyoïdien au système vertébral du cou.

Nous avons déjà indiqué en 1820 la nomenclature que M. Geoffroy a proposée pour les différentes pièces dans les-