Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ix
partie mathématique.

loppes de cuivre qui doublent les vaisseaux. L’illustre président de la Société royale de Londres a déduit de la théorie un moyen très-simple de prévenir cet effet ; il suffit de mettre en contact avec une feuille de cuivre d’une grande superficie un très-petit fragment de zinc ou de fer. Ce contact change l’état électrique du cuivre, et par cela même fait cesser l’action mutuelle de cette substance et de l’eau de la mer. Dès expériences réitérées, et les observations faites dans un voyage de long cours, ont confirmé jusqu’ici cette heureuse application. Dans ces expériences, la surface du cuivre n’a point été altérée ; elle a conservé le poli métallique. Voilà un nouvel exemple de l’utilité immédiate des théories. Ce succès était digne du grand physicien qui, par des recherches multipliées sur la nature de la flamme, a découvert un moyen de prévenir les explosions funestes dans l’intérieur des mines.

Nous avons indiqué dans nos rapports précédents des expériences très-remarquables de M. le baron Cagniard de Latour, sur les effets que l’on obtient en soumettant diverses substances à une forte compression et à de grands changements de température. Sir Humphry Davy et M. Faraday ont produit, par l’action de ces mêmes causes, de nouveaux résultats qui ont attiré l’attention de tous les physiciens. On a converti