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partie physique.

genres compris dans la famille des rutacées ; et après avoir donné une analyse très-détaillée de leur ovaire et de leur semence, il prouve que ces genres se nuancent entre eux d’une manière trop insensible pour pouvoir être séparés. Il démontre qu’on ne peut pas même éloigner des autres rutacées, les espèces à fleurs irrégulières, qui étaient peu connues avant ses voyages, et il conclut qu’il faut laisser subsister la famille des rutacées, telle qu’elle a été formée par M. de Jussieu.


Dans un Mémoire, que M. Auguste de Saint-Hilaire avait lu plus anciennement à l’Académie il avait discuté les rapports des plantes qui forment aujourd’hui les quatre familles des drocéracées, des violacées, des cistées, et des frankeniées, et il avait montré que ces familles composent un vaste groupe de plantes à jamais inséparables. Son tableau monographique des plantes du Brésil qui appartiennent à ce groupe, présente l’application des principes qu’il avait établis dans le Mémoire qui vient d’être rappelé. Il passe chaque genre en revue ; il examine l’organisation des plantes qui y appartiennent ; il discute leurs caractères et leurs affinités ; il les considère sous le rapport géographique, et donne une description complète des espèces.


Dans un travail particulier sur les genres sauvagesia et lauredia, M. de Saint-Hilaire fait connaître des faits qui, s’ils viennent à être constatés, apporteront quelques modifications à des règles que l’on croyait générales.

On ne pensait pas qu’aucune plante dicotylédone fût commune aux deux mondes. L’auteur n’a trouvé aucune diffé-