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partie mathématique.

tion moléculaire à laquelle l’électricité ne concoure, soit qu’elle la produise, soit qu’elle la modifie. Tous ces résultats se manifestent par les mouvements de l’aiguille aimantée, ce qui met dans tout son jour l’importance de la première découverte.

Si l’on forme un circuit de deux métaux différents dont les parties soient alternativement disposées, et si l’on assujétit les points.de jonction à des températures inégales, on observe aussitôt des actions magnétiques très-sensibles. M. Seebeck, et MM. Œrsted et Fourier, ont étudié ce genre de phénomènes. On a multiplié l’effet produit, et l’on a fait varier toutes les conditions de l’expérience. Ces effets thermo-électriques ont avec l’état du globe terrestre, et les variations périodiques des températures, des rapports nécessaires que l’on peut seulement entrevoir aujourd’hui.

Les physiciens dont les découvertes ont le plus contribué à la perfection des sciences, se sont toujours proposé de déduire de leurs théories de nouveaux avantages pour la société civile. On en trouve des exemples multipliés dans les ouvrages de Franklin, de MM. Gay-Lussac et Davy. Cette pensée dirige et domine toutes les recherches, comme on peut le remarquer dans la suite de ce rapport.

La théorie du magnétisme, qui intéresse à la fois