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vitesse ces expériences sont représentées avec une grande exactitude par les deux premiers termes de la série qui représente c’est-à-dire, par une expression de cette forme :

et étant des quantités positives, indépendantes de et dont la seconde est peu considérable eu égard à la première. Cela fait voir combien cette série est rapidement convergente, lors même que la vitesse est très-grande, comme dans ces expériences où la plaque faisait depuis cinq jusqu’à quinze tours par seconde. Mais si l’on veut comparer sous d’autres rapports, l’expression du à l’observation, il ne faudra pas perdre de vue les conditions qu’elles supposent, et qui n’étaient pas suffisamment remplies dans les expériences citées : il est nécessaire que les pôles de l’aiguille soient très-éloignés des bords de la plaque ; que soit très-petit, un ou deux centièmes, par exemple, par rapport à son rayon et à et que cette distance soit assez grande relativement à la distance de chaque pôle à l’extrémité correspondante de l’aiguille (no 34). Quant au poids on peut s’assurer à priori qu’il sera généralement une très-petite partie de celui de l’aiguille. En effet, en appelant celui-ci désignant par l’espace qu’un corps pesant parcourrait dans le vide, pendant la durée d’une oscillation de l’aiguille ; supposant qu’elle soit prismatique, et ses dimensions en largeur et épaisseur très-petites par rapport à sa longueur, nous aurons