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(40) Lorsque la direction de l’aiguille aimantée sera telle, si cela est possible, que l’action de la terre et celle de la plaque tournante se fassent équilibre, l’angle sera constant, et en appelant sa valeur inconnue, on aura En mettant et à la place de et dans les valeurs de et elles deviendront

les différentiations par rapport à et s’opéreront sur et et après les avoir effectuées, on fera La valeur de s’obtiendra en égalant à zéro le second membre de l’équation (l), en sorte que l’on aura

Cette valeur de ne renfermant pas le temps il en résulte que l’équilibre de l’aiguille sera effectivement possible, toutes les fois qu’elle ne surpassera pas l’unité... L’angle sera, dans cet état, la déviation de l’aiguille à partir du méridien magnétique ; et l’on voit que son \sinus sera proportionnel à la quantité, ou à l’intensité magnétique de l’aiguille, ce qui tient à ce que cette déviation est l’effet de la réaction de la plaque aimantée par l’influence des pôles de l’aiguille. En déterminant la valeur de au moyen de l’équation on aura la limite de vitesse au-delà de laquelle l’action de la plaque tournante fera prendre à l’aiguille un mouvement continu.