Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/710

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

désignant la base de logarithmes népériens : c’est ce qu’on vérifiera sans peine, soit par des intégrations par parties, soit en développant suivant les puissances de et et effectuant ensuite les intégrations relatives à Mais quelles que soient les quantités etc., etc., nous pourrons toujours employer ces formules pour exprimer d’une manière simple, les valeurs de et pourvu que l’on convienne de remplacer dans leurs développements selon les puissances de et les puissances quelconques et par et c’est-à-dire, les exposants des indéterminées et par des indices inféricurs qui leur soient égaux. Ces expressions seront surtout utiles, pour faciliter les intégrations dans lesquelles et se trouveront engagées, lorsqu’elles pourront s’effectuer sans donner des valeurs particulières à et ce qui permettra de ne développer les résultats suivant les puissances de et et de n’y remplacer les exposants par des indices inférieurs, qu’après ces intégrations.

(32) Ces valeurs de et et l’équation (c) dont elles dérivent, ne seront exactes qu’à la limite où l’épaisseur de la plaque serait infiniment petite : dans la réalité, cette épaisseur ne pourra être que très-petite, et ces valeurs ne seront qu’approchées. Si l’on en veut calculer de plus exactes, on ajoutera aux formules (i), de nouveaux termes et puis on substituera dans l’équation (b), les valeurs de et qui en résulteront. La partie de qui répondra à ces nouveaux termes, pourra se calculer dans l’hypothèse d’une épaisseur infiniment petite ; on la trouvera, par l’analyse du no 27, égale à et la seconde valeur appro-