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où l’on voit que sera" très-petite par rapport à et par conséquent aussi la première force additive relativement à la seconde. Donc, pour ramener une sphère tournante au cas du repos, il suffira d’ajouter aux forces qui produisent son état d’aimantation, une force à très-peu près normale au plan de leur résultante et de l’axe de rotation.

Ce résultat s’accorde avec la proposition que M. P. Barlow a énoncée, et qu’il a conclue de ses expériences sur l’action d’une sphère de fer fondu, de huit pouces anglais de diamètre, à laquelle il avait imprimé une vitesse de rotation de tours par minute,[1]. Selon cette proposition, la force additive serait exactement normale au plan dont nous parlons ; il en faut donc conclure que malgré la grandeur de la vitesse employée, le rapport de à est encore insensible dans le fer fondu ce qui suppose que la décomposition du fluide neutre s’y fait dans un temps extrêmement court, et tel que l’arc décrit dans ce temps avec une vitesse d’une circonférence par cinquième de seconde n’a. pas néanmoins une grandeur sensible circonstance qui n’empêche pas que l’intégrale n’ait une valeur comparable à la quantité à cause que les valeurs variables de peuvent être extrêmement grandes par rapport à sa valeur finale (no 9).

Quant au sens dans lequel la sphère tournante exerce son action, pour le fixer clairement, supposons, avec le même physicien qu’on ait neutralisé les composantes horizontales et du magnétisme terrestre, au moyen de deux aimants convenablement placés ; et considérons cette action sur un

  1. Transactions philosophiques, années 1825, deuxième partie.