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ne peuvent non plus dépendre que de la forme arbitraire de et de ces forces De plus nous prendrons pour une sphère qui ait son centre au point ce qui sera toujours possible, excepté dans le cas que nous exclurons, où ferait partie de la surface de ou en serait à une distance insensible. De cette manière, on verra que les valeurs de se réduiront encore chacune à un seul terme, comme dans le no précédent et si l’on représente par les valeurs initiales de et que l’on suppose pour un moment, ces forces invariables, on aura, au bout d’un temps quelconque

étant une fonction qui sera nulle quand et qui acquerra une valeur constante après un certain intervalle de temps.

Ce temps sera très-court parce que dans toutes les substances susceptibles d’aimantation par influence les phénomènes magnétiques acquièrent très-promptement toute leur intensité. Néanmoins il pourra être très-différent dans ces diverses substances et il dépendra, ainsi que la forme de de la matière et de la température de au point L’action de la petite sphère dont ce point est le centre ne variant pas, d’après ce qu’on a vu plus haut (no 6), avec la grandeur de son rayon le coëfficient en sera aussi indépendant ; et comme il ne devra rester finalement aucune trace de ce rayon indéterminé, il sera nécessaire que l’intégrale qui commence à la surface de cette sphère, ne dépende pas cependant de son diamètre ; ce qui arrivera effectivement, comme on le verra bientôt.