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terme dont le coefficient ne dépendra plus de la forme des éléments.

En effet, j’ai remarqué, il est vrai, dans le préambule du premier Mémoire, qu’il pourrait arriver que l’action magnétique d’un corps aimanté par influence, surtout s’il s’agissait d’un corps cristallisé, dépendit d’une disposition régulière de ses éléments, et que, toutes choses d’ailleurs égales, elle ne fût pas la même en tout sens ; mais nous exclurons ce cas singulier qui ne s’est pas encore présenté à l’observation, et nous admettrons qu’il n’a pas lieu non plus pour toute partie de très-grande par rapport à chacun de ses éléments. Cela posé, si cette partie de agit, comme dans le no 3, sur un point qui n’en soit pas très-rapproché, et que soit situé sur la direction de la force qui sollicite les éléments de il est évident que l’action de sur devra s’exercer selon cette même direction ; si donc on prend l’axe des par exemple, dans cette direction, auquel cas on aura il faudra que les deux composantes et de l’action de sur soient aussi égales à zéro ; or, en faisant dans les équations (2), afin que le point soit sur l’axe des et y mettant à la place de on trouve

on aura donc ϐ en même temps que ce qui exige qu’on ait et En faisant coïncider successivement les axes des et des avec la direction de la force donnée, on prouvera de même que l’on doit aussi avoir et et il ne