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ce genre de recherches qu’elles présentent une nouvelle mine à exploiter, et que sa découverte mérite l’approbation de l’Académie.


Nous n’avons point compris, dans ces analyses, les savants ouvrages de M. le docteur Edwards dans lesquels il traite de l’influence ; des agents physiques sur la vie, et les expériences si remarquables de M. Bequerel sur les phénomènes électriques. L’une et l’autre recherches intéressent en certains points les théories mathématiques, mais elles se rapportent directement à l’histoire naturelle et à la chimie.


M. Savard avait présenté un Mémoire très-étendu intitulé : Des vibrations des corps solides considérées en général. M. Dulong a fait un rapport sur ce travail, au nom de la commission qui avait été chargée de l’examiner. L’auteur du Mémoire qui avait déjà traité plusieurs questions particulières de ce genre, les considère ici sous un point de vue général ; il s’est proposé de reconnaître, par la voie expérimentale, quels sont les mouvements qu’un corps solide ou flexible vibrant communique à un autre corps ou à un système de corps avec lesquels il est mis en contact il décrit avec soin les divers procédés qui lui ont servi soit à établir le contact soit à déterminer les vibrations à la source du mouvement soit à observer, dans le système auquel les mouvements sont communiqués, la nature et ladirection des vibrations il déduit, d’expériences variées, des conséquences générales sur les relations très-simples qui se manifestent entre les vibrations imprimées et les vibrations communiquées et il découvre ainsi des particularités