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en négligeant les puissances supérieures des quantités qui sont supposées extrêmement petites. La vitesse avec laquelle la molécule s’éloigne du point , est donc égale à


en négligeant toujours les termes du second ordre en par rapport aux termes du premier ordre ; et cette formule représente également la vitesse avec laquelle la molécule du fluide s’éloigne de toutes les molécules de la paroi solide qui sont situées dans le prolongement de la ligne . Il suit de là, et du principe que nous avons énoncé, que les actions réciproques exercées entre la molécule du fluide et une molécule quelconque de la paroi située dans le prolongement de la ligne sont toutes proportionnelles à la quantité précédente. Elles ne diffèrent les unes des autres qu’à raison de l’inégalité des distances entre et les molécules dont il s’agit.

Si d’ailleurs les molécules du fluide reçoivent une impulsion, en vertu de laquelle les vitesses de la molécule , dans le sens de chaque axe, augmentent des quantités la vitesse de cette molécule, dans le sens de la ligne , aura augmenté de la quantité


Donc les moments des actions réciproques entre la molécule et l’une quelconque des molécules de la paroi situées sur le