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M. Mathieu a fait, au nom d’une commission, un rapport sur une machine à diviser de l’invention de M. Gambey.

On connaît assez généralement l’usage que l’on fait de la plate-forme pour transporter les divisions d’un grand cercle sur le limbe d’un petit instrument. On peut se servir dans cette application d’un procédé du célèbre Ramsden, qui consiste à faire mouvoir la plate-forme sur son centre. Une des conditions que cette opération exige, est celle de l’exacte coïncidence des centres. M. Gambey ne s’est point proposé de perfectionner les moyens d’observer cette coïncidence des centres, mais il est parvenu à rendre l’opération indépendante d’une parfaite exactitude du centrage. Il se fonde sur une proposition de géométrie, et il en déduit un procédé qui donne des graduations fort nettes et fort exactes, nonobstant quelques inégalités dans la position des centres ou dans les dimensions de la machine. Un des avantages les plus remarquables de ce précédé, consiste en ce qu’il dispense d’enlever l’axe du cercle à diviser, opération gênante, et qui entraîne des erreurs presque inévitables. La commission propose, et l’Académie décide que la description de cette machine à diviser les instruments d’astronomie et de géodésie sera insérée dans la collection des mémoires des savants étrangers.


L’Académie avait nommé une commission composée de MM. le comte Chaptal, Mongez et Molard, pour prendre connaissance des procédés chimiques et mécaniques employés par M. de Puymaurin fils pour la fabrication des médailles de bronze moulées et frappées. M. Molard a fait un rapport au nom de cette commission. Cette pièce contient des dé-