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ELECTRO-DYNAMIQUES. 383

par le fil conducteur CMZ était proportionnelle à l’angle CMH ; On ne peut douter qu’il n’y eût quelque erreur dans ce calcul ; mais il serait d’autant plus curieux déle connaître, qu’il avait pour but de déterminer la valeur d’une différentielle par celle de l’intégrale définie qui en résulte entre des limites données, ce qu’aucun mathématicien ne me paraît, jusqu’à présent, avoir cru possible.

Comme on ne peut pas ; dans la pratique, rendre les branches MC, MZ du conducteur angulaire réellement infiniés, ni éloigner les portions du fil dont il est formé qui mettent cet branches en communication avec lès deux extrémités de la pile, à une assez grande distance du petit aimant AB pour qu’elles n’aient sur lui absolument aucune action, on ne doit, à la rigueur, regarder la valeur que nous venons d’obtenir que comme une approximation. Afin d’avoir à vérifier par l’expérience une valeur exacte il faut calculer celle qu’exerce sur le pôle B du petit aimant un fil conducteur PSRMTSN, dont les portions SP, SN, qui communiquent aux deux extrémités de la pile, sont revêtues de soie et tordues ensemble, comme on le voit en S L, jusqu’auprès de la pile, en sorte que les actions qu’elles exercent se détruisent mutuellement, et dont le reste forme unlosarige SRMT situé de manière que la direction de la diagonale SM- de ce losange passe par le point B. Pour cela, en conservant les dénominations précédentes et faisant de plus l’angle BRM-^r : l’angle BRO’=6I’, là distance BS= a’ et la perpendiculaire BO’=£’=– a’sin. z parce que l’angle BSO’ =– e, on verra aisément que l’action de la portion RS du fil- conducteur sur le pôle B est égale à p (cos. e – cos. Qt’)

— y–-

comme, à cause de&=#sin.s, on aurait trouvé

^(cos. Oj – cos. a)

s