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par le fil conducteur était proportionnelle à l’angle On ne peut douter qu’il n’y eût quelque erreur dans ce calcul ; mais il serait d’autant plus curieux de le connaître, qu’il avait pour but de déterminer la valeur d’une différentielle par celle de l’intégrale définie qui en résulte entre des limites données, ce qu’aucun mathématicien ne me paraît, jusqu’à présent, avoir cru possible.

Comme on ne peut pas, dans la pratique, rendre les branches du conducteur angulaire réellement infiniés, ni éloigner les portions du fil dont il est formé qui mettent cet branches en communication avec les deux extrémités de la pile, à une assez grande distance du petit aimant pour qu’elles n’aient sur lui absolument aucune action, on ne doit, à la rigueur, regarder la valeur que nous venons d’obtenir que comme une approximation. Afin d’avoir à vérifier par l’expérience une valeur exacte, il faut calculer celle qu’exerce sur le pôle du petit aimant un fil conducteur dont les portions qui communiquent aux deux extrémités de la pile, sont revêtues de soie et tordues ensemble, comme on le voit en jusqu’auprès de la pile, en sorte que les actions qu’elles exercent se détruisent mutuellement, et dont le reste forme un losange situé de manière que la direction de la diagonale de ce losange passe par le point Pour cela, en conservant les dénominations précédentes et faisant de plus l’angle l’angle la distance et la perpendiculaire parce que l’angle on verra aisément que l’action de la portion du fil conducteur sur le pôle est égale à

comme, à cause de on aurait trouvé