Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/557

Cette page n’a pas encore été corrigée

iLECTRO- DYNAMIQUES. 36g

1823.. 47

(i) Il semble d’abord que cette ideritité ne, devrait avoir lieu- qu’à l’égard des circuits voltaïques fermés d’un très-petit diamètre ; mais il est aisé de voir qu’elle a lieu aussi pour les circuits d’une grandeur quelconque, puisque nous avons vu que ceux-ci peuvent être remplacés par des éléments magnétiques distribués uniformément sur des surfaces terminées par ces circuits, et qù’on peut multiplier à volonté le nombre des surfaces que circonscrit un même circuit. L’ensemble de ces surfaces peut être considéré comme un faisceau d’aimants équivalents au circuit. La même considération prouve que sans rien changer aux forces qui en résultent, il est toujours possible de remplacer les très-petits courants électriques qui entourent les particules d’un barreau aimanté, par des courants électriques d’une grandeur finie, ces courants formant des circuits fermés autour de l’axe du barreau quand ceux des particules sont distribués symétriquement autour de cet axe. Il suffit pour cela de concevoir dans ce barreau des surfaces, terminées à celle de Taiihant, qui coupent partout a angles droits les lignes d’aimantation., et qui passent par les éléments magnétiques qu’on peut toujours supposer situés aux points où ces lignes sont rencontrées par les surfaces. Alors, si tous les éléments d’une même surface se trouvaient égaux en intensité sur des aires égales, ils devraient être remplacés par un seul courant électrique parcourant la courbe formée par l’intersection de cette surface et de celle de l’aimant ; s’ils variaient en augmentant d’intensité dé la surface à l’axe de l’aimant, il faudrait leur substituer d’abord un courant dans cette intersection tel qu’il devrait être d’après l’intensité minimum des courants particulaires de la surface normale aux lignes •d’aimantation -que l’on considère, puis, à chaque ligne circonscrivant lesñportions de cette surface où les petits courants deviendraient plus intenses on concevrait un nouveau courant concentrique au précédent, et tel que l’exigerait la différence d’intensité des courants adjacents, les uns en dehors, les autres en dedans de cette ligner si l’intensité des courants particulaires allait en diminuant de la surface à l’axe du barreau, il faudrait concevoir, sur la ligne de séparation, un courant|concentrique au précédent, mais allant en sens contraire ; enfin une augmentation d’intensité qui succéderait à cette diminution, exigerait un nouveau courant, xoncentrique dirigé comme le premier.

fi

voïtaïques solides et fermés (i) ; elle achève de démontrer que la série de décompositions et de recompositions du fluide