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3/îg THÉORIE DES PHÉNOMÈNES

de mouvement concevons que la tige TVUS (pl. i fig. 13), qui supporte la petite coupe S dans laquelle plonge la pointe o du conducteur mobile oab, soit pliée en V et U comme on le voit dans la figure, de manière à laisser libre la portion VU de la droite TS prise pour axe de rotation afin qu’on puisse suspendre Faimant cylindrique GH, par un fil très-fin Z K au crochet K attaché en U à cette tige, et que le conducteur mobile oab maintenu dans la situation où on le voit dans la figure par le contre-poids c, soit terminé en b par une lame de cuivre bef, qui plonge dans l’eau acidulée dont on remplit le vase MN, afin que ce conducteur communique avec le rhéophore pP plongé dans le mercure de la coupe P, tandis que l’autre rhéophore rR est en communication avec la tige TVUS par le mercure qu’on met dans la coupe R, et que la pile p r ferme le circuit total.

À l’instant où l’on établit le courant dans cet appareil, on voit le conducteur mobile tourner autour de la droite TS ; mais l’aimant est seulement amené à une position déterminée autour de laquelle il oscille quelque temps, et où il reste ensuite immobile. En vertu du principe de l’égalité de l’action et de la réaction, qui a lieu à l’égard des moments de rotation autour d’un même axe comme à l’égard des forces, si l’on représente par M le moment de rotation imprimé, par l’action de l’aimant, au conducteur mobile o a b, la réaction de celui ci tendra nécessairement à faire tourner l’aimant autour de son axe avec, le moment – M égal à M, mais agissant en sens contraire.

L’immobilité de l’aimant vient évidemment de ce que si le conducteur mobile oa b agit sur lui le reste bMPprRTS du circuit total ne peut manquer de le faire également ; le mo-