Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/530

Cette page n’a pas encore été corrigée

342 THÉORIE DES PHÉNOMÈNES

vase de manière qu’il soit toujours sous le cercle e tft’ (fig. 4 1), et que son centre corresponde toujours verticalement à celui de ce cercle, le conducteur mobile se met alors à tourner indéfiniment autour du points P (fig. 4o) comme l’aimant. C’est, en général, en substituant aux aimants des conducteurs mobiles pliés en cercle, qu’on peut se faire une idée juste des causes des divers mouvements des aimants lorsqu’on veut analyser ces mouvements par l’expérience sans recourir au calcul parce que cette substitution donne le moyen d’en faire varier les circonstances de différentes manières, qu’il serait le plus, souvent impossible d’obtenir avec des aimants, et qui peuvent seules éclaircir les difficultés que présentent des phénomènes souvent si compliqués. C’est ainsi, par exemple, que dans ce que nous venons de dire, il est impossible, avec un aimant, de vérifier ce résultat de la théorie, que si des portions des courants du mercure pouvaient traverser l’aimant, -et agir malgré cela sur lui en conservant l’intensité et la ’direction qu’ils ont dans le mercure lorsqu’on enlève l’aimant, celui-ci ne tournerait pas autour du point P, et que la vérification en devient facile quand on lui substitue, comme nous venons de le dire, le conducteur mobile représenté ici (fig. 4i).

L’identité d’action qu’on observe constamment entre les mouvements d’un conducteur mobile et ceux d’un aimant, toutes les fois qu’ils se ; trouvent dans les mêmes circonstances, ne permet pas de douter, quand on a, fait l’expérienceprécédente, que l’aimant ne restât aussi immobile, lorsqu’il est traversé par les portions de courants intérieures au cercle etft si ces portions pouvaient agir sur lui ; et, comme on voit, au contraire, que quand il n’est pas revêtu