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ÉLECTRO-DYNAMIQUES. 33q

zp.

par des expériences comparatives, que c’est avec une force beaucoup trop faible pour vaincre la résistance du mercure, et produire, malgré ; cette résistance, le mouvement qu’on observe. J’étais d’abord surpris de voir que ces physiciens ne tenaient pas compte de l’action que-les courants du mercure doivent exercer dans leur propre théorie, ma surprisç a augmenté quand j’en ai reconnu la cause dans une erreur manifeste qui se trouve énoncée en ces termes dans l’ouvrage déjà cité (i): « L’action transversale de ce fil fictif (le courant électrique qui est dans le mercure) sur le magnétisme « austral de A (fig. 43), tendra donc aussi constamment «à pousser A de la droite vers la gauche d’un observateur « qui aurait la tête en C’, et les pieds en Z.. Mais une tendance contraire s’exercera sur le pôle B, et même avec « une énergie égale, sila ligne horizontale G’FF’Z se trouve « à la hauteur précise du centre du barreau ; de sorte qu’en « somme, il n’en résultera aucun mouvement de translation. « Ce sera donc alors la seule force exercée par C F -qui déterminera la rotation du barreau AB. » Comment l’auteur n’a-t-il pas-vu que les actions que le fil fictif placé comme il le dit, exerce sur les deux pôles du barreau AB tendent à le porter dans le même sens, et qu’elles s’ajoutent au lieu de se détruire, puisque étant d’espèces contraires, ces pôles se trouvent des deux côtés opposés du fil a

Il est important de remarquer à ce sujet, que si des portions de courants, faisant partie de ceux du mercure, pouvaient se trouver dans l’intérieur du petit cercle etft’ et agir

(i) Précis élémentaire de physique expérimentale, troisième édition tome II page y53.