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ÉLECTRO-DYNAMIQUES. 337

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titue à l’aimant un solénoïde électro- dynamique dont les extrémités soient aux pôles de cet aimant, quoique, d’après ma théorie, il dut être considéré comme un faisceau de solénc-ïdes. Cette supposition ne change pas les effets produits, parce que les courants du mercure agissant de la même manière et dans le même sens sur tous les solénoïdes du faisceau, ils lui impriment un mouvement semblable à celuiñqu’ils donneraient à un seul de ces solénoïdes et l’on peut toujours supposer qué les courants électriques de celui-ci aient assez d’intensité pour que son mouvement soit sensiblement le même que celui du faisceau.

Soit donc ETFT’ (fig. 4o) la section horizontale d’un vase de verre plein de mercure en contact avec un cercle de cuivre qui en garnit le bord intérieur et qui communique avec un des rhéophores, le rhéophore négatif par exemple, tandis que l’on y fait plonger en P le rhéophore positif alors il se forme dans le mercure des courants qui vont du centre P du cercle ETFT’ à sa circonférence..

Représentons la section horizontale du solénoïde par le petit, cercle etft’, dont le centre est en A et dont ia cirrconférence etft1 est un des courants électriques dont il est composé en supposant que ce courant se meuve dans le sens etft’, il sera attiré par les courants du mercure tels que PUT, qui se trouvent, dans la figure, à droite de etft’ parce que la demi circonférence etf, où le courant va dans le même sens, en est plus rapprochée queft’e où il va en sens contraire. Soit AS.cette attraction égale à la différence des forces exercées par les courants PUT sur les deux demi-circonférences, et qui passe nécessairement par leur centre A, puisqu’elle résulte des forces que ces courants exercent sur tous