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ties des plans qui sont placées au-dessus du plan horizontal des et ces parties supérieures des plans donnés sont indéfiniment prolongées. Il faut principalement remarquer que le système de tous ces plans forme un vase qui leur sert de limite ou d’enveloppe. La figure de ce vase extrême est celle d’un polyèdre, dont la convexité est tournée vers le plan horizontal. Le point inférieur du vase ou polyèdre a pour ordonnées les valeurs X, Y, Z, qui sont l’objet de la question, c’est-à-dire que Z est la moindre valeur possible du plus grand écart, et que X et Y sont les valeurs de propres à donner ce minimum, abstraction faite du signe.

Pour atteindre promptement le point inférieur du vase on élève en un point quelconque du plan horizontal, par exemple à l’origine des une ordonnée verticale jusqu’à la rencontre du plan le plus élevé, c’est-à-dire que parmi tous les points d’intersection que l’on trouve sur cette verticale, on choisit le plus distant du plan des Soit ce point d’intersection placé sur le plan extrême. On descend sur ce même plan et dans un plan vertical depuis le point jusqu’à un point d’une arrête du polyèdre et en suivant cette arrête on descend de nouveau depuis le point jusqu’à un sommet commun à trois plans extrêmes. À partir du point on continue de descendre suivant une seconde arrête jusqu’à un nouveau sommet et l’on continue l’application du même procédé, en suivant toujours celle des deux arrêtes qui conduit à un sommet moins élevé. On arrive ainsi au point le plus bas du polyèdra Or cette construction représente exactement la série des opérations numériques que la règle analytique prescrit ;