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rorces en o ou en m ne peuvent servir à décider laquelle de ces deux suppositions doit être préférée, cette question sur la situation du point d’application ne peut être résolue que par d’autres considérations ; c’est pourquoi je pense qu’il est nécessaire, avant d’aller plus loin, de l’examiner avec quelques détails.

Ç’est dans le Mémoire que je lus à la séance du 4 décembre 1820", que je communiquai à ^Académie la formule fondamentale de toute la théorie exposée dans ce Mémoire, formule qui donne la valeur de l’action mutuelle de deux fils conducteurs exprimée ainsi :

ii’à s as’ (.sin. 9 sin. 8’ cos. w + h cos. 6 cos.’OQ (:1) (~)~

Je étant un nombre constant" dont j’ai depuis déterminé la valeur, en prouvant, par d’autres expériences’, qu’il est égal à – f.

Quelque temps après, dans la séance du f8 du même mois, M. Biot lut un Mémoire où il décrivait les expériences qu’il avait faites sur les oscillations d’un petit aimant soumis à l’action d’un conducteur angulaire, et où il concluait de ces, expériences, par l’erreur de calcul exposée plus haut, que l’action de chaque élément du conducteur sur ce qu’on appelle une molécule magnétique, est représentée par une force perpendiculaire au plan mené par la molécule et par l’élément, en raison inverse du carré de leur distance, et proportionnelle au sinus de l’angle que la droite qui mesure

(i) Journal de physique, tome xci, page aag – 230.