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302 THÉORIE DES PHÉNOMÈNES.

suppositions qu’on peut faire pour expliquer ces phénomènes, .ils seront toujours représentés par la formule que j’ai dédoite des résultats de l’expérience, interprétés par le calcul et il restera mathématiquement démontré, qu’en considérant les aimants comme des assemblages de courants électriques disposés autour de leurs particules ainsi que je l’ai dit, les valeurs des forces qui sont, dans chaque cas, données par l’expérience, et toutes les circonstances des trois sortes d’actions qui ont lieu, l’une entre deux aimants, une autre entre un fil conducteur et un aimant, et la troisième entre deux filsconducteurs, se déduisent d’une forcé /unique /agissant entre deux éléments de courants électriques suivant la droite qui en joint les milieux.

Quant à l’expression même de cette force, elle est une des plus simples parmi celles qui ne dépendent pas seulement de la distance, mais encore des directions des deux éléments ; car ces directions n’y entrent qu’en ce qu’elle contient la seconde différentielle de la racine carrée de la distance des deux éléments, prise en faisant varier alternativement les deux arcs de courants électriques dont cette distance est une fonction, différentielle qui dépend elle-même des directions des deux éléments, et qui entre d’ailleurs dans la valeur donnée par ma formule d’une manière très-simple, puisqu’on a pour cette valeur la seconde différentielle ainsi définie multipliée par un coefficient constant et divisée par la racine carrée de la distance, en observant que la force est répulsive quand la seconde différentielle est positive, et attractive quand elle est négative. C’est ce qu’exprime le signe – qui i se trouve au-.devant de l’expression générale

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