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tion N, et par le centre d’action o de l’autre système : de même, les particules répulsives donneront une résultante oe, passant par leur centre d’action P et par le même point o : la résultante générale sera donc la diagonale og ; et comme elle passe à peu près par le centre d’inertie du second système, elle ne tendra encore à lui imprimer qu’un mouvement de translation. Cette résultante est d’ailleurs dans le plan mené par les trois centres d’action o, N, P, et quand les molécules attractives sont en même nombre que les répulsives, et agissent avec la même interisité, sa direction est, en ou ire perpendiculaire à la droite oO qui divise l’angle PoN en deux parties égales.

Considérons enfin le cas où les deux systèmes seraient composés l’un et l’autre de molécules d’espèces différentes. Soient N et P (fig. 37) les centres d’action respectifs des molécules attractives et répulsives du premier, soient net’ p les cen- ` tres correspondants du second, de sorte qu’il y ait attraction entre N et p, ainsi qu’entre n et P, .et qu’il y ait répulsion^ entre N et re, de même qu’entre P et p.. Les actions combinées de N et P sur p donneront une résultante dirigée, suivant la diagonale pe : semblablement les actions de N et P sur n donneront une résultante nf. Pour avoir la résultante générale on prolongera ces deux lignes jusqu’à leur rencontre en 0, et prenant on=pe, et ok=nf, la diagonale ol sera la résultante cherchée qui donnera l’action, exercée par le système PN sur le système pn. Mais comme le point o ne fait pas, partie du système pn, il faudra concevoir qu’il est lié à ce système d’une manière invariable sans l’être au premier système P N ; et la force o tendra généralement, en vertu de cette liaison, à opérer sur p n un