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ses membres et d’un, grand nombre d’autres physiciens qui m’ont autorisé dans le temps, à les citer comme ayant été témoins des mouvements produits par l’action de la terre sur les parties mobiles des appareils décrits et figurés dans les Annales de chimie et de physique, tome XV, pages 191-196, pl. 2, fig, 5, et pl.3, fig. 71, ainsi que dans mon Recueil d’observations électro-dynamiques, pages 43-48, puisque près d’un an après les physiciens anglais élevaient encore des doutes sue les résultats d’expériences si complètes et faites devant un si grand nombre de témoins[1]. On ne peut nier l’importance de ces expériences, ni se refuser à convenir que la découverte de l’action de la terre sur les fils conducteurs m’appartient aussi complètement que celle de l’action mutuelle de deux conducteurs. Mais c’était peu d’avoir découvert ces deux genres d’actions et de les avoir constatés par l’expérience il fallait encore :

1o  Trouver la formule qui exprime l’action mutuelle de deux éléments de courants électriques ;

2o  Montrer, que d’après la loi, exprimée par cette formule de l’attraction entre les courants qui vont dans le même sens, et de la répulsion entre ceux qui vont en sens contraire, soit que ces courants soient parallèles ou forment un angle quelconque[2], l’action de la terre sur les fils conduc-

  1. Voyez le Mémoire de M. Faraday, publié le 11 septembre 1821. La traduction de ce Mémoire se trouve dans les Annales de chimie et de physique, tom. XVIII, pp. 337-370, et dans mon Recueil d’observations électro-dynamiques pp. 125-158. C’est par une faute d’impression qu’elle porte la date du 4 septembre 1821 au lieu de celle du 11 septembre 1821.
  2. Les expériences qui mettent en évidence l’action mutuelle de deux courants rectilignes dans ces deux cas, furent communiquées à l’Académie