Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/462

Cette page n’a pas encore été corrigée

2r/4 THÉORIE DES PHÉNOMÈNES

et en appelant 6/ 6/’ les angles correspondants à G/,9* niais relatifs à l’extrémité L", on aura pour celui de la seconde i’

^(cos.eIer– cos. C) ;

2

le moment total produit par l’action de "M, À M, pour faire tourner le solénoïde autour de son axe L’L", sera donc %di~ ’i ii

  • i£l(Cos. 9/-– cos.9, "– cos. 9/ -+- cos.9/’).

2

Ce moment est -indépendant de la forme du conducteur M, AM2, de sa grandeur et de sa distance au solénoïde L’L", et reste le même quand elles varient de manière que les quatre angles -6/, 6, G, ’ A" ne changent pas de valeurs ; il est nul non-seulement quand le courant M, M2 forme un circuit fermé, mais encore quand on suppose que ce courant s’étend à l’infini dans les deux sens, parce qu’alors ses deux extrémitésétant à une distance infinie de celles du solénoïde, l’angle G/ devient égal à G/ et l’angle 92’ à 6 Tous les^moments de rotation autour des droites menées par l’extrémité d’un solénoïde indéfini étant nuls, cette extrémité est e point d’application de la résultante des forces exercées sur le solénoïde par un circuit électrique fermé ou par un système de courants formant des circuits fermés ; on peut donc supposer que toutes ces forces y sont transportées, et la prendre pour l’origine A (fig. 3a) des coordonnées : soit alors BM une portion d’un des courants qui agissent sur le solénoïde ; la force due à un élément quelconque Mna de BM.est, d’après ce qui précède, normale au plan AMmet exprimée par 7~ii’dv ñ ̃

dv étant l’aire AMm, et r la distance variable AM.