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Concevons maintenant dans l’espace une ligne quelconque (pl. 2, fig. 29), qu’entourent des courants électriques formant de très-petits circuits fermés autour de cette ligne, dans des plans infiniment rapprochés qui lui soient perpendiculaires, de manière que les aires comprises dans ces circuits soient toutes égales entre elles et représentées par que leurs centres de gravité soient sur et qu’il y ait partout la même distance, mesurée sur cette ligne, entre deux plans consécutifs. En appelant cette distance que nous regarderons comme infiniment petite, le nombre des courants qui se trouveront répondre à un élément de la ligne sera et il faudra multiplier par ce nombre les valeurs de que nous venons de trouver pour un seul circuit, afin d’avoir celles qui se rapportent aux circuits de l’élément en intégrant ensuite, depuis l’une des extrémités de l’arc jusqu’à l’autre extrémité de cet arc, on aura les valeurs de relatives à l’assemblage de tous les circuits qui l’entourent, assemblage auquel j’ai donné le nom de solénoïde électro-dynamique, du mot grec σωλη-νοειδής dont la signification exprime précisément ce qui a la forme d’un canal, c’est-à-dire la surface de cette forme sur laquelle se trouvent tous les circuits.

On a ainsi, pour tout le solénoïde,