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trouver le plus grand poids qui puisse être placé en un point donné du plus grand segment, il faut, par ce point, mener une parallèle à la base du segment, jusqu’à la rencontre de celle des deux diagonales dont le point est le plus éloigné, et mesurer sur cette parallèle la longueur interceptée entre le point de rencontre et le point donné ; l’unité, divisée par cette longueur interceptée, est la valeur cherchée du plus grand poids.

Si ce point donné est situé dans le petit segment, il faut par ce point, mener une parallèle à la base du segment, jusqu’à la rencontre de celui des côtés du carré dont le point donné est le plus distant, et mesurer la partie de cette parallèle qui est interceptée entre le point de rencontre et le point donné. L’unité, divisée par la moitié de la longueur interceptée, exprime la valeur cherchée du plus grand poids. En appliquant l’une ou l’autre règle à chacun des seize compartiments du carré, on connaîtra le plus grand poids qui puisse être placé en chaque point de la table rectangulaire. On voit que la valeur de l’ordonnée verticale qui mesure ce plus grand poids n’est pas assujettie à une loi continue. Cette loi change tout-à-coup lorsqu’on passe du grand segment au petit segment. Il serait facile de trouver cette solution sans calcul, et l’auteur l’avait donnée depuis long-temps. Mais si la figure du plan est différente si le nombre des appuis est plus grand que quatre ; si la table supporte déjà en certains points des massés données, il est nécessaire de recourir aux règles qui servent à la combinaison des inégalités.

Parmi les applications que l’auteur a faites de sa méthode, les unes ont, comme les deux précédentes, pour principal objet de faire connaître la nature de ce nouveau genre de