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220 THÉORIE DES PHÉNOMÈNES

ses extrémités A, par exemple, en communication avec un des rhéophores par la pointe 0 qu’on place dans la coupe S (fig. 13) pleine de mercure ; celle-ci est jointe par le fil métallique &TR à la coupe R dans laquelle plonge un des rhéophores. Cette pointe 0 (fig. 12) communique avec l’extrémitê A par le fil de cuivre AEQ dont le prolongement QF soutient en F la lame ABC par un anneau de substance isolante, qui entoure en ce point le fil de cuivre. Lorsque la pointe 0 repose sur le fond de la coupe S (fig. 13), la lame ABC (fig. 12) plongé dans l’eau acidulée contenue dans le vase de cuivre MN (fig. 13) qui communique avec la coupe P où se rend l’autre rhéophore ; on voit alors tourner cette lame dans le sens CBA, et pourvu que la pile soit assez forte, le mouvement reste toujours dans ce sens lorsqu’on renverse les communications avec la pile, en changeant réciproquement les deux rhéophores de la coupe P à la coupe R, ce qui prouve que ce mouvement n’est point dû à l’action de la terre et ne peut venir que de celle que les courants de l’eau acidulée exercent sur le courant de la lame circulaire ABC (fig. 12.), action qui est toujours répulsive, parce que si G H représente un des courants de l’eau acidulée qui se prolonge en HK dans la lame ABC, quel que soit le sens de ce courant, il parcourra évidemment l’un des côtés de l’angle G H K en s’approchant, et l’autre en s’éloignant du sommet H. Mais il faut, pour que le mouvement qu’on observe dans ce cas ait lieu que,1a répulsion entre deux éléments, l’un en 1 et l’autre en L, ait lieu suivant la droite IL, oblique à l’arc ABC, et non suivant la perpendiculaire LT à l’élément situé en L, car la direction de cette perpendiculaire rencontrant la verticale menée par le point O autour de laquelle la partie mobile de l’appareil est assujettie à tourner, une force di-