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2l8 THÉORIE DES PHÉNOMÈNES

disque et qui portent les coupes X, Y, destinées à mettre, -au moyen du mercure qu’elles contiennent, les vases K L, MN, en communication avec les rhéophofes d’une très-forte pile ; dans le disque est incrustée une autre lame TO portant la coupe Z ou l’onemet aussi un peu de mercure cette lame T 0 est soudée au centre O du disque à une tige verticale sur laquelle est soudée une quatrième coupe U, dont le fond est garni d’un morceau de vesre ou d’agate pour rendre plus mobile le sautoir dont nous allons parler, mais dont les bords sont assez élevés pour être en communication avec le mercure qu’on met dans cette coupe ; elle reçoit la pointe V (fig. ii) qui sert de pivot au sautoir F G H I dont les branches E Gi, E I sont égales entre elles et soudées en G et 1 aux lathesgxh, iy/qui plongent dans l’eau aciduléedes vases KL, MN, lorsque la pointe V repose sur le fond de la coupe U, et qui sont attachées par leurs autres extrémités h, f aux branches EH, EF, sans communiquer avec elles. Ces deux lamés sont égales et semblables et pliées en arcs de cercle d’environ go0. Lorsqu’on plonge les rhéophores, l’un dans la coupe Z, l’autre dans l’une des deux coupes X ou Y, le courant ne passe que par une des branches du sautoir, et l’on voit celui-ci tourner sur la pointé V par l’action de la terre, de l’est à l’ouest par le midi quand le courant va de la circonférence au centre, et dans le sens contraire quand il va du centre a la circonférence, conformément à l’explication que j’ai donnée de ce phénomeney et qu’on peut voir dans mon Recueil d’Observations électro-dynâmiqùes, page 284» Mais lorsqu’on les plonge dans les coupes X et Y, le courant parcourant en sens contraires les deux branches E G, E I, le sautoir reste immobile dans quelque situation qu’on l’ait