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disque et qui portent les coupes destinées à mettre, au moyen du mercure qu’elles contiennent, les vases en communication avec les rhéophores d’une très-forte pile ; dans le disque est incrustée une autre lame portant la coupe où l’on met aussi un peu de mercure ; cette lame est soudée au centre du disque à une tige verticale sur laquelle est soudée une quatrième coupe dont le fond est garni d’un morceau de verre ou d’agate pour rendre plus mobile le sautoir dont nous allons parler, mais dont les bords sont assez élevés pour être en communication avec le mercure qu’on met dans cette coupe ; elle reçoit la pointe (fig. 11) qui sert de pivot au sautoir dont les branches sont égales entre elles et soudées en et aux lames qui plongent dans l’eau acidulée des vases lorsque la pointe repose sur le fond de la coupe et qui sont attachées par leurs autres extrémités aux branches sans communiquer avec elles. Ces deux lames sont égales et semblables et pliées en arcs de cercle d’environ Lorsqu’on plonge les rhéophores, l’un dans la coupe l’autre dans l’une des deux coupes ou le courant ne passe que par une des branches du sautoir, et l’on voit celui-ci tourner sur la pointe par l’action de la terre, de l’est à l’ouest par le midi quand le courant va de la circonférence au centre, et dans le sens contraire quand il va du centre à la circonférence, conformément à l’explication que j’ai donnée de ce phénomène, et qu’on peut voir dans mon Recueil d’Observations électro-dynamiques, page 284. Mais lorsqu’on les plonge dans les coupes et le courant parcourant en sens contraires les deux branches le sautoir reste immobile dans quelque situation qu’on l’ait