Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/378

Cette page n’a pas encore été corrigée

xy, et viennent se terminer, le premier dans la coupe c, et le second dans la coupe n. Tout étant ainsi disposé, on met du mercure dans toutes les coupes et dans les deux auges ba, ki, et l’on plonge théophore positif pa dans l’auge ba qui est aussi creusée dans la pièce de bois vw, et le rhéophore négatif qn dans la coupe n. Le courant parcourt totfs les conducteurs de l’appareil dans l’ordre suivant pabcdefgMABCDEFGHIKNhiklmnq d’où il résulte qu’il est ascendant dans les deux conducteurs fixes et descendant dans dans la partie GH du conducteur mobile qui est soumise a leur action et qui se trouve au milieu de l’intervalle des deux conducteurs fixes dans le plan qui passe par leurs axes. Cette partie GH est donc repoussée par bc et kl : d’où il suit que si l’action de ces deux conducteurs est la même à égales distances GH doit, s’arrêter au milieu de l’intervalle qui les sépare ; c’est ce qui arrive en effet.

II est bon de remarquer 1° que les deux axes des conducteurs étant à égales distances de GH, on ne peut pas dire rigoureusement que la distance est la même pour tous les points du conducteur kl, à cause des contours et des replis que forme ce conducteur. Mais comme ces contours et ces replis sont dans un plan perpendiculaire au plan qui passé par GH et par les axes des conducteurs fixes, il est évident que la différence de distance qui en résulte est la plus petite possible, et d’autant moindre que la moitié de la largeur de la rainure RS, que cette moitié est moindre que l’intervalle des deux règles, puisque cette différence, dans le cas où elle est la plus grande possible, est égale à celle qui se trouve entité le rayon et la sécante d’un arc dont la tangente est égale à la moitié de la largeur de la rainure,