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dans une note imprimée en 1818, savoir : que les vitesses et les hauteurs des différentes ondes produites par l’immersion d’un corps cylindrique ne dépendent pas seulement de la largeur et de la hauteur de la partie plongée, mais encore de la forme de la surface qui termine cette partie. On doit remarquer avec l’auteur le cas où la courbe propre à cette surface étant divisée en deux parties symétriques, tourne constamment sa convexité vers l’origine des coordonnées, et présente au point le plus bas une sorte de rebroussement. Alors les ondes propagées avec une vitesse constante peuvent se réduire à une seule. La solution donnée par M. Cauchy est exprimée sous une forme qui rend les applications numériques faciles, et elle représente dans tous ses détails la marche du phénomène. Les divers écrits à consulter sur cette question de la théorie des ondes sont le Mémoire de M. Poisson, imprimé dans la collection de l’Académie, année 1816 ; la note citée plus haut Bulletin de la Société philomatique, année 1818, p. 129 ; le Mémoire de M. Cauchy, imprimé dansée recueil des pièces couronnées et les notes qu’il y a joimtes, et celle qu’il a insérée dans le Bulletin des Sciences y société philomatique y année 1818, page 178.


M. Fourier a lu, dans les séances du 10 et du 17 novembre 1823 un Mémoire d’analyse indéterminée sur le calcul des conditions d’inégalité. L’auteur s’est proposé de traiter dans ce mémoire un nouveau genre de questions, et d’établir les principes d’un calcul qui offre des applications variées à la géométrie, à l’analyse algébrique, à la mécanique et à la théorie des probabilités. Nous allons in-