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AU. SOMMET DU PÏC DU MIDI. 165

Gunner est sous mes yeux : elle me vient de l’Islande, et je ne saurais la distinguer des petits échantillons que j’ai pris à la cime du Mont-Perdu. J’ai également sous les yeux le S. uniflora de l’île Melville considéré par Brown comme une simple variété de la même espèce et je n’y vois également qu’une simple variété dfc. la-mienne. Mais ce qui me paraît digne de remarque, c’est que tous les botanistes du Nord s’accordent à faire7de ces plantes autant de variétés du S. cœspitosa. Ils auraient donc un S. cœspitosa qui nous serait inconnu’, car l’espèce que nous nommons ainsi espèce très-voisine du S: muscoïdes des Allemands et qui s’en distingue à peine, n’a pas la moindre ressemblance avec le S. groenlandica. La seule de nos saxifrages que l’on pourrait luiñ comparer est celle que Decandollè à décrite sous le nom de pubescens ; mais si celle-là s’en rapproche par le vert sombre de son feuillage et la villosité gluante dont la plante est revêtue par ses fleurs blanches et la couleur purpurine que prennent les filets dé ses étamines, elle ne s’en éloigne pas moins par la forme de. ses feuilles, la profondeur et la divergence de leurs divisions, et surtout par la petitesse relative de ses fleurs et la. longueur de leurs pédoncules.. ’̃

KOS ACËES, ̃

ra5. Âlchemitlla. hybrida. Lin. sp. j j.g ? – Milï. dict. n° a, tab. 18. s ̃’ ̃’̃

A. pubescens, ̃ – Larn. III. n" iyo3 – Poir ; dict., ’ix, p.285, n°2.

A. vulgaris. Var : – W^illd. spj pars â, ]h %8^, "y— Dec.fl.fr. 5, p. 45 1- 8.

Sur la crête qui joint les deux sommets, et à la cabane de

Reboul. En fleur, le 15 septembre 1805, et le 2a septembre 1810.

Tiges velues. Feuilles velues en dessus et tout-à-fait soyeuses en dessous. Du reste, entièrement semblable à l’alchimille commune. Ce sera si l’on veut, une simple variété dé celle-là^ mais on conviendra du moiris|qù’ellé n’est ’le produit ni du climat, ni du sol depuis le fond des vallées jusques au haut du Pic, on les