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    du S. saxatile par ses pétales simplement aigus et non mucronés. Il diffère en outre de tous deux, par ses tiges allongées et couchées, poussant, de loin en loin, des rameaux ascendants et simples.
Le S. saxatile, qui se trouve sur les pentes du Pic, est droit, à, rameaux alternes et nombreux. Ses pétales, d’un beau jaune, sont remarquables par une pointe en filet, qui part, non de leur extrémité, mais de la nervure dorsale dont le prolongement se sépare de cette extrémité et la dépasse, comme fait l’arête de certaines graminées.
119. Sempervivum arachnoideum. Willd. sp. 2, pars 2, p. 933. – Lam. dict. 3, p. 290. – Dec. fl. fr. 5, p. 397. - Hall. helv. 1, no 952.
Sommet supérieur, 16 septembre 1793,30 août 1805{,}30 août 1809, 11 septembre 1810.
Rosettes de feuilles toujours conniventes, mais quelquefois dépour vues des filaments arachnoïdes dont elles sont ordinairement couvertes. Pétales à lancéolés, d’un pourpre rouge, pur et brillant.
120. Sempervivum montanum. Willd. sp. 2, pars 2, p. 934. - Lam. dict. 3, p. 290. – Dec. ft. fr. 5, p. 596. – Hall. helv. 1, no 951.
Sommet supérieur, 16 septembre 1793, 11 août 1799.
Rosettes ouvertes. Pétales à lancéolés-linéaires, d’un rouge un peu pâle. Cette espèce a, comme la précédente, les feuilles un peu obtuses, velues ainsi que les tiges, et des poils glanduleux. Ces caractères les distinguent l’une et l’autre du S. tectorum que l’on trouve ça et là sur les rochers, et qui à les feuilles ciliées, mais d’ailleurs glabres, très-aiguës et même mucronées, les pétales absolument linéaires et d’un rougeâtre très-pâle.
Dans les trois espèces, les pétales sont réunis à la base, et les étamines en nombre double des pétales.