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l6a ETAT DE LA VÉGÉTATION

du S. saxattfe par s, es pétales simplement aigus et non mucrcinés. Il diffère en outre de. tous-deux, par ses tiges allongées et couchées, poussant, de loin en loin, des rameaux ascendants et simples. •.

Le S. saxatile, qui se treuye sur les pentes du Pic, est droit, à rameaux alternes et nombreux, Ses pétales, d’un beau jaune sont remarquables par une -pointe en filet qui part non de leur extrémité, mais de la nervure dorsale dont le prolongement se sépare de cette extrémité et la dépasse, comme fait l’arête de certaines graminées.

119. Sempêrvivum KRAcimoiDEUM. Juillet. sp.z, pars 2., p. çfîS. — Lam.dict. 3, p. 290. -r- Dec.fl.fr. 5, p. 3gn, – Hall. helv. 1, n° g52.

Sommet. supérieur, 16 septembre 1793, 3oaoût 1865 3oaotAit

1,809, ll septembre 18.10.

Rosettes de feuilles toujours conniventes, mais quelquefois dépourvnes’des filaments arachnoïdes dont elles sont ordinairement couvertes. Pétales 9 à i r, lancéolés, d’un pourpre rouge, pur et brillant.

120. Sempêrvivum montanum. fVilld. sp. 2, pars 2, p. p34. Lam. dict. 3, p. 290. ^– Dec. fl. fr. 5, p. 596. Hall. helv. i, n°95i.

Sommet supérieur, 16 septembre 179 3, 11 août 1799.

Rosettes ouvertes. Pétales 10 à 13, lancéolés-linéaires, d’un rouge un peu pâle. Cette espèce a comme la précédente, les feuilles un peu obtuses velues ainsi que les tiges et des poils glanduleux. Ces caractères les distinguent l’une et l’autre du S. tectorum que l’on trouve ça. et là sur les rochers, et qui a les feuilles ciliées v mais d’ailleurs glabres très-aiguës et même nïueronées les pétales absolument linéaires et., d’un >rôug€ârte îEèsrpâlè ;

Dans les trois espèces, les pétales sont réunis à ’la base, et les étamines en nombre double des pétales., .̃