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PAPAVERACÉES.
104. Papaver pyrenaicum. Dec. syst. nat. veg. 2, p. 71
P. aurantiacum. – Loisel. not. - Dec.fl. fr. suppl. p. 585.
Sommet supérieur ; en fleurs, 8 août 1792 et.16 août 1796 ; commençant à fleurir le 28 juillet 1797, et continuant jusqu’au 15 et 20 août. En 1809, année très-tardive, il n’était encore qu’en boutons, le 8 août. Je l’ai trouvé eir fruit, le 14 septembre 1792, et le 16 septembre 1793. Il avait, au contraire, quelques fleurs, le 11 et le 22 septembre 1810.
Un pavot jaune soufre ne pouvait conserver le surnom d’orangé qui lui avait été donné, sans doute, sur la foi des herbiers où sa fleur roussit comme celle du P. cambricum et du nudicaule. J’ajoute à la description de Decandolle que sa fleur est trèsmusquée l’herbe est inodore.
Je ne l’ai rencontré qu’ici. Il y a long-temps que cette plante attire l’attention des voyageurs qui gravissent le Pic. Mon ami Saint-Amans m’en a donné un échantillon recueilli en 1754, sur cette même cime, par Borda. Mais s’il est rare dans les hautes Pyrénées, il paraît plus commun vers la partie orientale de la chaîne.
Ce pavot est, dans les Pyrénées, le représentant de celui des Alpes, comme l’Androsace ciliata l’est de l’Aretia alpina, comme l’Anemone pyrenaïca de l’An. vernalis, etc. Il est représenté à son tour dans les contrées arctiques, et notamment à l’île Melville, par le Papaver nudicaule.
CRUCIFÈRES.
105. Sisymbrium pinnatifidum. Dec. fl. fr. 5, p. 667. Syst. nat. veg. 2, p. 481.
S. dentatum. All. ped, no 1001, tab, 57, f. 3. – Hall. helv. 1, no 481.
Arabis dentata. Lam. dict. 1, p. 221. - Poir. ix. p. 413.
Sommet, supérieur, 16 septembre 1793, 11 septembre 1810.