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AU SOMMET DU PIC DU MIDI ; 1 55

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kYA rapesîris.p.tgi qui est Y A. mutellina du sùppl. p. 178. Je n’ai point rencontre celle-là dans les hautes Pyrénées. ñ’ RUBIAGÉES.

M’i Gâm&m VYBfèùkiàvkjGôitân /Ê/p. 5 ^t.’t’j’ï. l. – Willd. t jsp. i^pafso., p. $8g. ̃– Dec. fi. fa ù^ 2,60. {Excl. ~7/M.).[

;̃ Sommet supérieur, 8 aoAt 1792, 26 sx>pû i^go 11 et 22 sep- ;̃ tembre 18 10. ’̃-̃•̃̃.̃̃. a

Bien moins commun que le suivant.

ïo3. Galium C.ÉspitosuM. N ; – an Éaïrï. IM: ii81 1369 ? Au soininét, depuis le mois d’août jusqu’au mois d’octobre^ commun 1 sur toutes les parties du Pic.

Ce Galium voisin du pyrenaïcum, Gouan, et du pumilum, Lam., est néanmoins trop distinct pour être confondu avec l’un ou l’àutre. – D’une même racine naissent une multitude de tiges très-rameuses j faibles entièrement couchées et ayant jusqu’à y et 9 pouces de longueur. Elles sont parfaitement lisse&j filiformes, cylindriques vers le bas, obscurémeht.quadrangulaires vers le haut.. Verticales de 6 à 8 feuilles de la longueur, à peu près des entre-nœuds. Feuilles très-vertes et non glauques ou jaunâtres longues d’ime à deux lignes au plus, molles, planes, lancéolées-linéaires, terminées par un filet sans roideur. Les fleurs naissent des aisselles supérieures et de l’extrémité des rameaux, L là ordinairement solitaires ;, ici agrégées en nombre variable, sur despédoncules le plus souvent simples, quelquefois rameux, toujours de la longueur des feuilles e.t, les, excédan, ! à mesure que lés fruits se développent. Corolle jaunâtre ayant son épanouissement, puis blanche ou blanchâtre. Ses segments sont ovales un peu pointus. Fruits lisses. "̃ • ̃̃ ̃ ̃̃̃

Ce Galium abonde dans les lieux où la. neige séjourne longtemps. Il y forme de larges gazons, très-touffus d’un vert gai et tout couverts de fleurs. Laplante entière quand on la dessèche, tend à noircir, comme le G. saxatile et le G. harcynicum et non à jaunir comme font le pyrèriaïcûm éiïepumilûm.