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16 septembre 1793. En 1809, depuis le 15 août jusqu’au 7 octobre. 11 septembre 1810.
La plante du sommet est très-sensiblement velue. Plus bas, elle l’est beaucoup moins, mais je ne l’ai trouvée parfaitement glabre nulle part.
100. Bellis perennis. Willd. sp. 3, pars 3, p. 2121. – Dec. fl. fr. 4, p. 185.
Sommet supérieur, 14 septembre 1792{,}16 septembre 1793, 26 août 1795, etc.
101. Artemisia spicata. Willd. sp. 3, pars 3, p. 1824. Dec. ft. fr. 4, p. 192.
A rupestris. Lam. dict. 1, p. 262. – Vill. delph. 3, p. 246. non Lin.
Sommet inférieur, 26 août 1795 ; sommet supérieur, 22 septembre 1810.
Cabane de Reboul, 8.août 1792{,}16 septembre 1793.
Cette espèce est fort bien décrite par Lamarck et Decandolle. L’épi va en s’épaississant de la base au sommet. Il est composé de fleurs assez, grosses, éparses et un peu pendantes dans sa partie inférieure, agglomérées vers le haut en tête arrondie, et toujours dépassées à peine par les petites feuilles ou découpées ou linéaires, qui les accompagnent. Ces fleurs contiennent environ 30 fleurons, dont 5 à 6 stériles, portés sur un réceptable nu. Toutes les parties de la plante répandent, quand on les froisse, une odeur vive et pénétrante qui tient de celle de la lavande.
L’A. boccone que tous les auteurs associent à cette espèce, me paraît très-différente, si j’en juge d’après la figure qu’Allioni nous en a donnée, tab. viii, fig. i de la Flore piémontaise, et t. 1, f. 2 de son specimen. J’y vois, en effet, un epi très-pointu, composé de très-petites fleurs, toutes dépassées de beaucoup par des feuilles pinnatifides et aiguës.
J’ai retrouvé ma plante du Pic du Midi, au-dessus, du glacier de Tuque rouye et au sommet du Mont-Perduc’est par erreur que ces diverses indications sont rapportées, dans la Flore française,