Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/323

Cette page n’a pas encore été corrigée

AU SOMMET DU PIC DU MIDI. 135

4o. Parmelia en.causta. Var. Ach. lich. un, p. 489* iïa 49, Imbricaria eïicausta. p. Dec.fl.fr. 2, p. 394.

Très-commun sur les roches du sommet principal. Il y acquiert des dimensions telles que j’en ai un échantillon de 13 à 14 centimètres (cinq pouces) de diamètre. Decandolle qui cite mes échantillons mêmes, remarque que cette variété diffère de l’espèce par ses expansions plus larges, plus noires et imponctuées. Je n’y ai jamais rencontré de fructifications si un jour on en trouve on y reconnaîtra peut-être une espèce distincte.

4*- CETRARIA junipeiuna. Ach. lich. un. p. 5o6, n° 1. – Brown.cMor.mefo. n° io3.

Physcia juniperina. – Dec.ft.fr. a, p. 400.

Sommet inférieur, à terre, sur les débris de Carex, de Hfpnutn et les rameaux de Saxifraga oppositifolia, 14 octobre 1795, 28 juillet 1797, 3o septembre 1803.

Feuilles bordées de points noirs. Quelques scutelles à rebord dentelé et même foliacé.

42. Cetraria juniperina. p. Pinastri. – Ach. L un. p ;5o6^n° t. Physcia pinastri. Dec « fl.fr. a, p. 400

Même lieu. Il ne diffère du précédent que par la pulvérulence du bord de ses feuilles et on voit ces deux lichens se rapprocher par des intermédiaires qui en effacent les limites.

43. Cetraria NIVALIS. Ach, lich. un. p. 5io, iï° 6. – Brown, melv. n° io4 Physcia nivalis, ̃ – Dec.ft.fr. a, p. loo. Pêie-rnele avec les deux précédents. Sommet inférieur, 28 juillet 1797 ; sommet supérieur, 11 septembre 1810.

Expansions plus redressées plus simples et moins érépues que les précédents leur bord ne présente ni globules noirs ni paquets farineux. Il est blanc, mais ordinairement teint de jaune à sa hase. Il ne fructifie point ici.