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Croûte épaisse, formée de crustules distinctes, mais étroitement agglomérées et difformes, excepté au pourtour où elles se déploient en expansions lobées. La surface du lichen est lisse et d’une couleur fauve clair ; l’intérieur est blanc, le dessous noir. Du milieu des crustules, naissent des scutelles d’abord concaves, puis planes et même convexes, mais toujours ceintes de leur rebord. Leur couleur ne diffère pas sensiblement de celle de la croute. Seulement avec l’âge, leur disque se teint d’un fauve un peu plus foncé.
36. L. concolor. Dispersa. N.
Je réunis à cette espèce, comme variété, un lichen très-commun sur les roches occidentales du Pic, et qui ne présente que des crustules éparses, mais d’ailleurs semblables et colorées de même. Leurs tubercules sont pareils, sauf qué le rebord paraît un peu plus mince, et le disque disposé à se colorer en fauve rougeâtre. Quelques botanistes ont cru y reconnaître le L. polytropus d’Ehrhart ; mais la description qu’Acharius nous donne de celui-là, p. 192, ß, ne convient au nôtre en aucune manière.
37. Lecanora miniata. Ach. lich un. p. 434, no 127.
Placodium elegans. – Dec. fl. fr. 2, p. 379.
Rochers du sommet inférieur, 16 septembre 1793.
38. Lecanora elegans. Ach. lich. un. p. 436, no 128. – Bro\nu, chlor. melv. no 101.
Roches calcaires du sommet inférieur, 23 septembre 1803.
Decandolle le confond avec le précédent, dans sa description et ses synonymes je crois qu’il n’a pas tort.
39. Parmelia saxatilis. Ach. lich. un. p. 469, no 24.
Imbricaria retiruga. Dec. fl. fr. 2, p. 389.
À terre, sur des débris de végétaux. Je ne suis pas sans quelque doute sur cette espèce ; je ne l’ai trouvée qu’en lambeaux à peine reconnaissables.