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IO6 ETAT DE LA VÉGÉTATION

les différentes influencés, auxquelles on les voit simultané’1ment. soumises ; et parmi les combinaisons infiniment variées du climat, de l’habitation du. lieu, chacune de ces causes est tour-à-tour prédominante et subordonnée. Ici la végétation locale étend son caractère propre jusqu’à la végétation du ; dimat ; là celle du climat conserve le sien, au milieu de formes qui lui sont étrangères ; suf tel point, les conditions imposées par l’habitation commandent au climat et au lieu ; sur tel autre, ces conditions reçoivent la loi de tous deux. Et ce n’est pas tout les diverses formes végétales sont loin de se prêter, aux mêmes influences, avec une égale docilité. Nous voyons des types plus fermes et plus rebelles, résister à toute, modification tantôt exclusivement affectionnés à certaines positions ils refusent. obstinément d’en sortir ; tantôt disséminés çà et là, ils n’ont fait à Ja diversité des lieux le sacrifice d’aucune portion de leurs caractères, et se représentent partout comme des nécessités de la création végétale. D’autres types rau contraire ont tant de flexibilité que l’on ne iSaurait les concevoir que d’une manière en quelque sorte abstraite c’est un module autour duquel la nature se joue ; elle le copie, l’imite, l’altère le modifie de mille manières ce son.t’ des g, roupes~, d’espèces oû, d’foc’ où tout se ce sont des groupes d’espèces où, tout diffère, ou tout se ressemble, où rien ne se, distingue sans rappeler une forme commune qui n’est ni l’une ; ni l’autre de ces espèces, et qui les, .renferme toutes..

Quelle idée nous formerons-nous de la parenté de celles-ci ? Sont-elles, nées distinctes mais dans, de s. circonstances assez semblables pourfque la çonforroité^Nces, circonstances explique ce que leurs formes, ont d’analogie ? ou bien y verrons-nous les variations de quelques espèces primitives sub-