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coefficient ; dont nous avons parlé plus haut, et de la racine carrée de la somme des carrés des trois quantités.

M. Ampère calcule ensuite, dans un cas particulier, les intégrales qui donnent les valeurs des trois quantités analytiques dont on vient de parler ; ce cas est celui où le système se réduit à un courant circulaire fermé, et ces intégrales prennent des valeurs simples quand on suppose très-petit le diamètre du cercle décrit par le courant. Il ajoute que les résultats obtenus dans les paragraphes précédents sont indépendants de l’exposant de la puissance de la distance des deux éléments de courants électriques à laquelle on suppose que leur action mutuelle est réciproquement proportionnelle quand on fait varier cette distance sans changer les directions des éléments ; et que ceux qui vont suivre n’ont lieu, au contraire, que quand la même action est en raison inverse du carré de la distance : nous ferons deux remarques à ce sujet. La première est que : la formule donnée par l’auteur suppose que la fonction de la distance qui, toutes choses d’ailleurs égales, mesure l’action mutuelle de deux éléments, est une puissance de la distance. En admettant cette forme de la fonction l’exposant est déterminé pr les observations. Notre seoonde remarque consiste en ce que l’action d’un courant prolongé à l’infini dans les deux sens ne peut être assimilée à celle d’un circuit entier, que si l’effet élémentaire devient infiniment petit lorsque la distance croît sans limite ; Ceux des résultats précédents qui se rapportent aux courants infiniment prolongés dans les deux sens, n’auraient pas lieu si l’exposant de la puissance n’était pas négatif. Les conséquences que nous allons maintenant indiquer avaient été