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Mais puisque et sont divisibles par et que ne l’est pas, cette équation ne peut subsister à moins que ne soit divisible par Et comme on a en général ce qui donne on ne pourra admettre que les valeurs d’où résultent de sorte qu’on aura ou

47. Nous retombons ainsi sur une équation semblable à l’équation déjà considérée d’où il suit que les mêmes transformations pourront être continuées à l’infini, ce qui supposerait infinies les valeurs primitives des indéterminées.

Car ayant fait successivement etc., on aura etc., de sorte que le nombre des facteurs augmente continuellement dans l’expression de Ces facteurs sont déterminés par des équations qu’on peut réduire à la même forme, savoir etc., d’ailleurs on a etc., de sorte que la suite etc., est rapidement croissante, même en supposant que les nombres etc., aient l’unité pour limite. Donc les nombres etc., toujours plus grands que ne pourront être moindres que ce qui rendra infinie la valeur de Donc l’équation n’admet aucune solution en nombres entiers.

48. Il est maintenant démontré que l’équation ne peut avoir lieu toutes les fois que qui est supposé impair, sera un multiple de ou de Quant aux autres cas du théorème de Fermat, ils ne semblent pas